Comment gérer la nausée pendant les examens médicaux

octobre 9, 2025 Loïc Grégoire 13 Commentaires
Comment gérer la nausée pendant les examens médicaux

Guide de gestion de la nausée lors des examens médicaux

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Vous avez déjà ressenti ce revirement d’estomac juste avant une IRM ou une prise de sang ? Ce n’est pas une fatalité. Voici des solutions concrètes pour atténuer la nausée médicale et traverser vos examens sereinement.

Points clés

  • Préparez votre corps: hydratation, repas léger, sommeil.
  • Utilisez des techniques de respiration et de distraction dès les premiers signes.
  • Connaissez les antiémétiques disponibles et comment les demander à votre professionnel.
  • Communiquez clairement avec le personnel médical pour ajuster la position ou le timing.
  • Suivez un plan de récupération post‑examen pour éviter les rechutes.

Comprendre la nausée liée aux examens

La nausée médicale est une sensation de malaise qui incite à vomir, souvent déclenchée par le stress, l’odeur d’antiseptiques ou le bruit des machines n’est pas seulement un problème digestif; c’est une réponse du système nerveux autonome au stress perçu. Plus l’anxiété augmente, plus le corps libère de l’adrénaline, ce qui peut irriter l’estomac.

Patient allongé dans un scanner MRI, pratiquant l'acupression au poignet et portant des écouteurs.

Préparer le corps avant l'examen

Une bonne préparation diminue les signaux d’alarme du corps.

  • Hydratation: buvez 250ml d’eau tiède 30minutes avant le rendez‑vous. L'hydratation maintient le volume sanguin et apaise les irritations gastriques aide à stabiliser la pression artérielle.
  • Alimentation légère: privilégiez un yaourt nature, une banane ou un petit peu de pain complet. Un repas pré‑examen faible en gras et en sucres rapides évite les reflux et la lourdeur gastrique est plus facile à digérer.
  • Sommeil suffisant: viser 7 à 8heures la nuit précédente permet à votre système nerveux de rester équilibré.

Techniques immédiates à pratiquer sur place

Quand le premier tournant de la nausée apparaît, ces gestes rapides peuvent stopper la cascade.

  • Respiration profonde Consiste à inspirer lentement par le nez, retenir 3 secondes, expirer doucement par la bouche. Répétez 5 à 6 fois pour calmer le nerf vague.
  • Distraction visuelle ou auditive Regarder un paysage sur un écran, écouter de la musique douce ou compter à rebours de 100 détourne l’attention du centre de vomissement.
  • Acupression Pression sur le point P6 (situé à trois doigts de largeur sous le poignet) pendant 2 minutes réduit les nausées dans plusieurs études cliniques.

Options médicamenteuses et comment les solliciter

Si les méthodes naturelles ne suffisent pas, les antiémétiques sont une solution fiable. Voici les plus courants et leurs particularités.

Comparatif des antiémétiques usuels
Nom Voie d’administration Début d’effet Durée d’action Effets secondaires fréquents
Ondansétron Orale ou IV 15‑30min 4‑6h Constipation, fatigue
Prométhazine Orale, IM, IV 30‑45min 3‑4h Sedation, sécheresse buccale
Metoclopramide Orale, IV 20‑30min 1‑2h Agitation, troubles du mouvement
Gingembre (naturel) Infusion, capsule 10‑20min 2‑3h Rarement irritant gastrique

Parlez à votre infirmier·e: «J’ai tendance à avoir la nausée pendant les IRM; pourriez‑vous me proposer un antiémétique?» La plupart des cliniques disposent déjà de petites doses d’on‑dansetron à usage oral.

Après l'examen, personne assise, buvant de l'eau citronnée, grignotant, prenant des notes.

Gestion pendant l’examen : dialogue et adaptation

Ne restez pas passif·ve. Informez le technicien·ne dès le début :

  • Signalez votre sensibilité : "Je suis sujet·te à la nausée quand je sens l’odeur du désinfectant."
  • Demandez une position plus inclinée ou la possibilité de mettre un coussin sous la tête.
  • Si le bruit de la machine vous trouble, proposez d’utiliser des bouchons d’oreille ou une musique via un petit casque.

Le personnel est formé pour ajuster la procédure afin de limiter le stress. Une bonne communication évite les arrêts d’examen inutiles.

Après l’examen : récupération et suivi

Une fois l’épreuve terminée, suivez ces étapes pour éviter une rechute :

  1. Buvez à nouveau 200ml d’eau tiède, éventuellement agrémentée d’une tranche de citron.
  2. Consommez une collation douce (compote de pommes, crackers) dans les 30minutes suivantes.
  3. Prenez un moment pour vous asseoir calmement, pratiquer la respiration profonde ou écouter votre musique préférée pendant 5minutes.
  4. Notez dans un petit carnet ce qui a fonctionné ou non. Cette trace vous aidera pour les prochains rendez‑vous.

Si la nausée persiste au‑delà de deux heures ou s’accompagne de vomissements répétés, contactez votre médecin pour évaluer d’éventuelles alternatives médicamenteuses.

FAQ - Questions fréquentes

Pourquoi la nausée apparaît‑elle surtout avant les IRM?

Le bruit claquant, l’enfermement du tube et parfois l’odeur du produit de contraste stimulent le système nerveux autonome, déclenchant la nausée.

Est‑ce que le gingembre fonctionne vraiment?

Des essais cliniques montrent que 1g de gingembre en infusion réduit l’intensité de la nausée de 30% en moyenne, sans effets secondaires majeurs.

Dois‑je prendre un antiémétique avant chaque examen?

Pas forcément. Discutez avec votre médecin; souvent, les techniques respiratoires et la bonne hydratation suffisent. Réservez les antiémétiques pour les cas où les mesures non pharmacologiques échouent.

Quel point d’acupression est le plus efficace?

Le point P6, situé à trois doigts de largeur sous le poignet du côté interne de l’avant‑bras, est le plus étudié et montre une réduction de la nausée dans 70% des cas.

Est‑il dangereux de combiner plusieurs antiémétiques?

Oui, le risque de sédation excessive ou d’interactions augmente. Ne combinez jamais sans avis médical.


Loïc Grégoire

Loïc Grégoire

Je suis pharmacien spécialisé en développement pharmaceutique. J'aime approfondir mes connaissances sur les traitements innovants et partager mes découvertes à travers l'écriture. Je crois fermement en l'importance de la vulgarisation scientifique pour le public, particulièrement sur la santé et les médicaments. Mon expérience en laboratoire me pousse à explorer aussi les compléments alimentaires.


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13 Commentaires


catherine scelles

catherine scelles

octobre 9, 2025

Allez, t'inquiète pas, on va transformer cette nausée en simple petite vague 🌊!!
Prends une grande respiration, bois ton eau tiède et laisse le corps faire le reste ; c’est comme une danse légère avant le grand show médical !!!

Vincent Bony

Vincent Bony

octobre 12, 2025

Bon, c’est bien joli, mais si t’as déjà tout essayé et que la nausée persiste, rappelle-toi que même les pros prescrivent parfois un antiémétique à faible dose. Pas de drame, juste un petit coup de pouce, et le test se passe plus serein.

henri vähäsoini

henri vähäsoini

octobre 14, 2025

En pratique, je conseille de demander au personnel s’ils peuvent fournir une dose d’on‑dansétron à croquer avant l’examen. Cela agit rapidement et réduit le risque de vomissement.

Adrien de SADE

Adrien de SADE

octobre 16, 2025

Il convient, avant tout, d’admettre que la naïveté du lecteur face à la complexité physiologique de la nausée médicale est lamentable. Loin d’être un simple symptôme, la nausée reflète une cascade neuro‑endocrine qui, lorsqu’elle est mal gérée, compromet la validité des résultats d’imagerie. C’est pourquoi, dès le premier soupir d’anxiété, l’« hydratation » mentionnée dans le guide ne doit pas se limiter à 250 ml d’eau tiède ; il faut envisager un électrolyte subtilement dosé afin d’éviter l’hypovolémie. De plus, le « repas léger » doit s’articuler autour d’une protéine de haute biodisponibilité, par exemple un yaourt grec, afin de stabiliser le glucose sanguin. La respiration profonde, bien que conseillée, nécessite une technique précise : inspiration nasale pendant quatre secondes, pause respiratoire de deux secondes, expiration buccale sur six secondes, répétée douze fois. Quant à l’acupression du point P6, il faut la pratiquer avec une pression de 5 N pendant exactement 120 secondes pour obtenir une efficacité clinique démontrée. Il est également indispensable d’informer le personnel soignant de votre sensibilité aux odeurs antiseptiques ; une simple demande de ventilation supplémentaire peut prévenir un déclencheur olfactif. Si, malgré toutes ces précautions, la nausée persiste, la prescription d’un antiémétique de première ligne, tel que l’ondansétron, doit être envisagée avant l’examen, et non après. Enfin, le suivi post‑examen ne doit pas se limiter à une gorgée d’eau ; il faut consommer un glucide à index glycémique faible afin de stabiliser la glycémie et prévenir une récidive. En somme, la gestion de la nausée est un protocole multiphasique qui requiert rigueur, anticipation et communication claire avec le corps médical. Ignorer ces recommandations, c’est s’exposer à une expérience d’examen désastreuse.

rene de paula jr

rene de paula jr

octobre 19, 2025

Du point de vue physiologique, la stimulation du nerf vague via la respiration diaphragmatique induit une réponse parasympathique qui atténue le réflexe d’émèse. L’acupression du point P6 agit comme modulateur neuro‑hormonal, réduisant l’activité du noyau du tractus solitairéus. :-)

Valerie Grimm

Valerie Grimm

octobre 21, 2025

Jé crois que le guide est vachement utile, mais faut vraiment parler de l'odeur du désinfectant, ça c'est un gros déclencheur. Aussi, le vérai truc c'est de boire le t'es pas trop fâché, genre un peu tiède, c'est meilleur que glacé.

Francine Azel

Francine Azel

octobre 23, 2025

Ah la nausée, ce doux rappel que notre corps a toujours un sens de l'humour très particulier. On dirait presque que chaque IRM se transforme en un rite de passage vers la sagesse intérieure… Ou simplement vers le lavabo. Mais sérieux, si on accepte d’écouter le corps, on comprend que le simple fait de respirer comme un gourou zen peut calmer la tempête intérieure. Alors, cherchez le calme, même si votre tête tourne dans la machine comme un hamster dans sa roue.

bachir hssn

bachir hssn

octobre 25, 2025

Franchement la plupart des patients se plaignent trop la nausée c’est juste un effet secondaire normal pas besoin d’en faire tout un plat les protocoles existent déjà il suffit de les suivre les médecins sont là pour aider pas pour juger

Marion Olszewski

Marion Olszewski

octobre 28, 2025

Écoutez bien, l’hydratation c’est la clé, alors buvez, buvez, buvez !
Le petit déjeuner doit être léger, mais nutritif : yaourt, banane, pain complet !
Respirez profondément, comptez à rebours, pensez à la plage, à la musique, à tout ce qui vous fait du bien !
Et surtout… n’oubliez pas de demander un coussin si vous êtes inconfortable !

Michel Rojo

Michel Rojo

octobre 30, 2025

Un conseil : préparez‑vous, ça aide.

Shayma Remy

Shayma Remy

novembre 1, 2025

Il est tout à fait inacceptable que les établissements médicaux ne prennent pas davantage en compte les facteurs déclenchants de la nausée, notamment l’odeur des désinfectants et le bruit aigu des machines. Cette négligence montre un manque de respect flagrant envers le bien‑être du patient et constitue une violation de l’obligation de soin. Par conséquent, chaque professionnel doit être formellement requis d’obtenir le consentement éclairé du patient concernant ces paramètres et d’offrir des alternatives viables.

Albert Dubin

Albert Dubin

novembre 4, 2025

Je trouve que le guide est tres complet mais je me perdré dans les details parfois, pa peut etre qu il faudrait le simplifier... Aussi j’ai trouvé que l’acupression P6 fonctionnne pas toujours, c’est un peu trop generique a mon avis.

Christine Amberger

Christine Amberger

novembre 6, 2025

Vraiment, l’idée de boire de l’eau tiède avant un examen, c’est du grand n’importe quoi ; on sait tous que le corps réagit même à la moindre stimulation. Mais bon, si ça vous fait sentir mieux, faites comme vous voulez. :)


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