Rasagiline : guide pratique pour les patients Parkinson

Vous avez entendu parler de la rasagiline mais vous ne savez pas vraiment à quoi ça sert ? Ce petit comprimé est prescrit aux personnes qui vivent avec la maladie de Parkinson pour aider à garder les mouvements plus fluides. On va découper le sujet en deux parties pour que vous sachiez tout ce qu’il faut retenir avant de commencer votre traitement.

Comment fonctionne la rasagiline ?

La rasagiline appartient à la catégorie des inhibiteurs de la monoamine oxydase B (MAO‑B). En bloquant cette enzyme, elle empêche la dégradation de la dopamine dans le cerveau. La dopamine est le messager qui stimule les mouvements, et quand elle manque, les tremblements et la raideur apparaissent. Avec la rasagiline, la dopamine reste plus longtemps active, ce qui limite les symptômes moteurs.

Ce mécanisme est différent des autres traitements comme le lévodopa qui remplacent directement la dopamine. La rasagiline agit en préservant la dopamine déjà produite, ce qui peut être un atout quand on veut éviter les fluctuations importantes du jour au jour.

Utilisation, dosage et précautions

Le dosage habituel chez l’adulte est de 1 mg une fois par jour, généralement le matin. Le comprimé se prend avec ou sans nourriture, mais il faut le prendre à la même heure chaque jour pour garder un niveau stable dans le sang. Si votre médecin vous propose de commencer à 0,5 mg, c’est souvent pour tester votre tolérance avant d’augmenter.

Parmi les effets indésirables les plus fréquents, on retrouve des maux de tête, des nausées ou une légère insomnie. Ces signes disparaissent souvent après quelques jours. Si vous remarquez des étourdissements, des crises d’hypotension ou des réactions cutanées, vous devez en parler immédiatement à votre pharmacien ou médecin.

La rasagiline interagit avec plusieurs médicaments, notamment les antidépresseurs de type ISRS, les antihypertenseurs et certains médicaments contre la toux. Avant de commencer, donnez à votre professionnel de santé la liste complète de vos traitements afin d’éviter les réactions dangereuses.

Pour surveiller l’efficacité, votre médecin pourra vous demander de faire un bilan à trois mois, puis tous les six mois. Il vérifiera votre mobilité, la fréquence des tremblements et ajustera le dosage si besoin. Ne changez jamais la dose tout seul.

En résumé, la rasagiline est un allié fiable pour les patients Parkinson qui veulent réduire leurs symptômes sans passer par des perfusions lourdes. Respectez le schéma posologique, restez attentif aux effets secondaires et gardez le contact avec votre équipe médicale. Vous avez des questions précises ? N’hésitez pas à les poser à votre pharmacien, ils sont là pour vous aider à prendre le traitement en toute sérénité.